terça-feira, 16 de março de 2010

2 Expos (Chagall et Warhol). Théâtre. Néologismes.

Bonjour à tous et à toutes!

Ce mois-ci, je vous présente deux expos, une blague, un site avec des vidéos — et textes — fantastiques, mais aussi :

  • une mini-bio de Marc Chagall — pour vous préparer à l'expo du Masp (texte por débutants);

  • une vidéo pas trop compliquée à comprendre (intermédiaires);

  • un texte vraiment intéressant sur une nouvelle expression française et « la vie » des néologismes — « Flux et reflux des néologismes » (avancés).

... Et comme toujours en lilas les mots que je vous conseille de bien comprendre...

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!!! Avis aux amateurs d'art moderne_ EXPO : Vous avez deux expositions, à São Paulo, à ne pas manquer :

  • Chagall au Masp jusqu'au 28 mars,

    • pour mieux comprendre le dernier tiers de l'expo, vous pouvez vous renseigner sur l'histoire de Daphnis et Chloé (de Longus) avant d'y aller. Vous trouverez sur Wikipédia un résumé du ballet de Ravel — en portugais ou en français.
  • et Andy Warhol à la Pinacoteca à partir du 20 mars.

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BLAGUE de la semaine: Cochonnerie de grippeGrippe porcine : les milieux financiers également touchés »)

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Le Site de la semaine: Le magazine Ça m'intéresse est un des meilleurs de la presse francophone, à mon humble avis.
En plus, il y a cette page avec des vidéos d'une minute traitant des sujets intéressants sous une forme marrante(*). J'adore !

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Texte pour DÉBUTANTS_ ART_

Biographie de Marc Chagall

Né en Russie, Marc Chagall part en France en 1910, afin d'y approfondir ses connaissances en arts plastiques et d'y rencontrer les tenants de l'avant-garde. Cinq années plus tard, s'estimant prêt pour le retour au pays, il devient Commissaire du peuple aux Beaux-Arts, et fonde une académie où il enseigne - entre autres - Malevitch. Mais, à l'instar(*) de ce dernier, la politique russe décourage Chagall qui revient en France. Marqué par la tradition juive et le folklore russe, il élabore une iconographie très personnelle autour de figures récurrentes - le violoniste, l'acrobate, le Christ, les amoureux, la vache, etc. - qu'il agence dans ses toiles et tapisseries de manière à restituer ses états d'âme, et notamment son angoisse à l'aube(*) de la Seconde Guerre. La richesse poétique, le merveilleux de son oeuvre lui valent de multiples commandes : décoration de l'Opéra de Paris, du siège new-yorkais de l'ONU, du Parlement israélien... Un musée lui est consacré à Nice.

source : Evene (une excellente source de mini-bios, sachez-le !)

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Vidéo pour INTERMÉDIAIRES _ Émission télé & Théâtre_

Thé ou café ?

J'ai toujours été fidèle à l'émission Thé ou café de France 2. Catherine Ceylac y mène des interviews nous permettant de rencontrer des gens plutôt connus en France. Le va-et-vient des questions-réponses rendent la compréhension assez facile.

Je vous conseille celle du 13 février où l'on montre une mère et sa fille, Annie Duperey et Sarah Giraudeau, les d
eux actrices et travaillant actuellement ensemble au théâtre_ Colombe à la Comédie des Champs-Elysées.

Ah! Si vous avez la patience d'aller jusqu'à la moitié de l'émission, vous aurez la chance d'entendre une française chantant dans un assez bon anglais (!!!).

Vous y entendrez aussi une citation de Victor Hugo (« La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste »), d'une chanson de Bobby la Pointe et des propos tout à fait intéressants.

Je vous conseille donc d'y revenir souvent pour faire la connaissance des personnages français de l'actualité.

Source : Thé ou café ?

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Texte pour AVANCÉS_ Langue, linguistique & néologismes_


Ce qui m'intéresse ici, ce n'est pas tellement l'expression, mais le raisonnement. C'est un argument de plus pour ces moments où je dis à un élève : « C'est correct, mais on ne l'utilise pas (ce mot ou expression), préférez plutôt ceci. »

Ça va pas le faire

Chaque génération apporte son lot de néologismes et d’expressions nouvelles. Beaucoup passent vite de mode. Une des dernières-nées, promise à un avenir incertain : « ça va le faire ».

Il y a environ trois ans est apparue en français une nouvelle expression, ça va le faire (pour « ça ira », « ça marchera »), ou ça ne va pas le faire, ça le fera pas, avec le sens contraire. Très utilisée, cette forme était cependant limitée à une classe d’âge, celle des jeunes, en particulier des étudiants. C’est-à-dire que les gens de ma génération l’entendaient, la comprenaient mais ne l’utilisaient pas. Et voici début octobre 2009 que, suivant à la télévision un entretien avec un homme politique (Jean- François Copé), je l’entends dire : « Ça ne va pas le faire. » Et, en réfléchissant, je me dis qu’il doit m’arriver, moi aussi, de l’employer. Volonté de faire « jeune » ou usage « normal » ? Je n’en sais rien, mais il est intéressant de voir comment la langue se renouvelle et comment elle se débarrasse parfois (mais pas toujours) tout aussi vite de ses innovations.


Flux et reflux des néologismes

Chaque génération apporte ainsi son lot de néologismes ou d’usages nouveaux. Souvenez-vous des diverses façons dont les générations successives ont exprimé leur contentement :
c’est bath, c’est chouette, c’est super, c’est extra, puis c’est giga, c’est géant, c’est trop, etc. Nous pourrions presque mettre des dates sur ces expressions, qui se déposent dans la langue comme des fossiles dans une couche géologique. Il y a un peu plus de trente ans, le pied s’abattait sur le français : c’est le pied !, prendre son pied… L’expression était ancienne, venant de la pratique des chefs de bandes de mettre au pied de leurs complices leur part de butin après un cambriolage par exemple : chacun prenait son pied, c’est-à-dire sa part. Puis le sens s’est élargi : prendre sa part de plaisir (sexuel), d’où c’est le pied, qui venait s’ajouter à la liste ci-dessus, c’est bath, c’est chouette, etc. Or mes étudiants, que j’interrogeais sur ce point, m’ont dit que c’est le pied « faisait vieillot ». En trente ans, donc, une expression jusque-là limitée à des usages très spécialisés (le milieu des cambrioleurs) est devenue à la mode, a été utilisée par tout le monde, puis s’est raréfiée pour, enfin, être considérée comme vieillotte. Faut-il en conclure que, dans la langue comme dans le vêtement, l’avenir de la mode est de se démoder ? Rien n’est moins sûr, comme nous allons le voir. /.../

Pour lire la suite: Le français dans le monde

Salut ! Et à la prochaine !

Katia