sábado, 27 de março de 2010

Le magazine Presseurop (lecture pour interm/avancés)

Bonjour !

J'aimerais vous présenter un site assez nouveau — j'en ai reçu la pub le 2 mars[1] —, de la même "famille" du Courrier international : Presseurop.
Son avantage, c'est de présenter le même article dans plusieurs langues; c'est-à-dire, au lieu de chercher un mot dans un dictionnaire, vous pouvez tout simplement jeter un coup d'œil à sa traduction. Malin, non?

Bien évidemment, ce n'est toujours pas aussi évident... Tout d'abord, parce qu'en ce qui concerne le portugais, c'est celui du Portugal, et puis la traduction, vous savez, on ne se met toujours pas d'accord sur les détails. Pas grave !

Je vous conseille, comme un premier tour, la lecture de ces deux textes sur la politique et l'économie européennes :

Pour avoir accès à la traduction, il suffit de changer de langue en haut à droite.

[1]Ah! Ce qui disait cette pub : « Quatre magazines européens menés par Courrier international s'associent sur le web pour vous donner le meilleur de la presse européenne.

Politique, société, culture, retrouvez chaque jour sur Presseurop.eu l'actualité de notre continent en 10 langues. »

Bien joué, non ?

Pour vous abonner à sa lettre d'information : newsletter Presseurop.

Salut et bon week-end !

Katia

terça-feira, 23 de março de 2010

Jean Ferrat : hommages

Le parolier, musicien, compositeur et chanteur Jean Ferrat est décédé le 13 mars. Depuis, on a un peu partout rendu des hommages à sa voix, à sa carrière et au courage politique qui l'a animé.
Pour mieux le connaître, j'aimerais vous suggérer les activités de ces deux sites :

Si vous n'en avez pas le temps, écoutez au moins la chanson La montagne (1º, avec une sorte de 'traduction en images'), (2º, avec de belles images), (ou 3º, présentation en public), dont voici les paroles.

Ou encore, lisez l'article que lui a consacré le Monde, dont voici un extrait :

« Chaude et grave, lyrique et "noueuse comme un pied de vigne", la voix de Jean Ferrat est entrée dans les foyers français en 1964 avec La Montagne. L'époque était au règne des copains sur les transistors, au twist et au yé-yé, au consumérisme de l'american way of life. A contre-courant, Jean Ferrat, mort samedi 13 mars en début d'après-midi, à l'âge de 79 ans, à l'hôpital d'Aubenas (Ardèche), toucha le pays avec sa chronique douce-amère de l'exode rural, dénonçant les mirages du progrès, du "Formica et du ciné". Avec son hautbois mélancolique, La Montagne est restée (bien avant l'avènement de Francis Cabrel) comme l'une des premières manifestations de l'écologie en chanson, critique de la malbouffe comprise - le fameux "poulet aux hormones" final. Elle rivalise en popularité avec Ne me quitte pas ou Prendre un enfant par la main. »


Pour plus de renseignements : Wikipédia ou son site perso.


À la prochaine,

Katia

sábado, 20 de março de 2010

Peintres célèbres : de courtes vidéos pour élèves débutants

Le Musée des enfants[1],, présente quelques peintres d'une façon assez intéressante : en cliquant sur le peintre choisi, une nouvelle page s'ouvre où vous pourrez voir quelques-unes de ses œuvres.
Mais le côté vraiment intéressant, c'est que vous pouvez voir
défiler ces mêmes œuvres accompagnées d'une belle musique choisie en fonction de l'histoire de l'artiste et aussi entendre une courte explication en français assez facile. Cherchez le lien vidéo, en bas de la page de chaque peintre.

Je vous conseille tout spécialement Chagall, histoire de vous préparer à l'expo du Masp — la musique (russe ? juive ?) y est exquise !

Ne ratez pas l'occasion de voir d'autres artistes dans la page Nos peintres : Van Gogh, Velásquez, Matisse[2], Monet et j'en passe !


[1] Le musée des enfants [projet de l'Ecole internationale de Génève] est un projet pédagogique interdisciplinaire consistant à faire écrire, dessiner et peindre les élèves à partir des grands peintres. Créé en 2000 par Christophe Roux, /.../ le musée a comme originalité d’être entièrement refait chaque année scolaire.

[2] Je vous conseillerais de voir Matisse à cause de l'emploi des couleurs dans ses tableaux. Il est intéressant d'en comparer l'utilisation faite par lui et par Chagall.

... Et comme toujours en lilas les mots que je vous conseille de bien comprendre...

terça-feira, 16 de março de 2010

2 Expos (Chagall et Warhol). Théâtre. Néologismes.

Bonjour à tous et à toutes!

Ce mois-ci, je vous présente deux expos, une blague, un site avec des vidéos — et textes — fantastiques, mais aussi :

  • une mini-bio de Marc Chagall — pour vous préparer à l'expo du Masp (texte por débutants);

  • une vidéo pas trop compliquée à comprendre (intermédiaires);

  • un texte vraiment intéressant sur une nouvelle expression française et « la vie » des néologismes — « Flux et reflux des néologismes » (avancés).

... Et comme toujours en lilas les mots que je vous conseille de bien comprendre...

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!!! Avis aux amateurs d'art moderne_ EXPO : Vous avez deux expositions, à São Paulo, à ne pas manquer :

  • Chagall au Masp jusqu'au 28 mars,

    • pour mieux comprendre le dernier tiers de l'expo, vous pouvez vous renseigner sur l'histoire de Daphnis et Chloé (de Longus) avant d'y aller. Vous trouverez sur Wikipédia un résumé du ballet de Ravel — en portugais ou en français.
  • et Andy Warhol à la Pinacoteca à partir du 20 mars.

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BLAGUE de la semaine: Cochonnerie de grippeGrippe porcine : les milieux financiers également touchés »)

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Le Site de la semaine: Le magazine Ça m'intéresse est un des meilleurs de la presse francophone, à mon humble avis.
En plus, il y a cette page avec des vidéos d'une minute traitant des sujets intéressants sous une forme marrante(*). J'adore !

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Texte pour DÉBUTANTS_ ART_

Biographie de Marc Chagall

Né en Russie, Marc Chagall part en France en 1910, afin d'y approfondir ses connaissances en arts plastiques et d'y rencontrer les tenants de l'avant-garde. Cinq années plus tard, s'estimant prêt pour le retour au pays, il devient Commissaire du peuple aux Beaux-Arts, et fonde une académie où il enseigne - entre autres - Malevitch. Mais, à l'instar(*) de ce dernier, la politique russe décourage Chagall qui revient en France. Marqué par la tradition juive et le folklore russe, il élabore une iconographie très personnelle autour de figures récurrentes - le violoniste, l'acrobate, le Christ, les amoureux, la vache, etc. - qu'il agence dans ses toiles et tapisseries de manière à restituer ses états d'âme, et notamment son angoisse à l'aube(*) de la Seconde Guerre. La richesse poétique, le merveilleux de son oeuvre lui valent de multiples commandes : décoration de l'Opéra de Paris, du siège new-yorkais de l'ONU, du Parlement israélien... Un musée lui est consacré à Nice.

source : Evene (une excellente source de mini-bios, sachez-le !)

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Vidéo pour INTERMÉDIAIRES _ Émission télé & Théâtre_

Thé ou café ?

J'ai toujours été fidèle à l'émission Thé ou café de France 2. Catherine Ceylac y mène des interviews nous permettant de rencontrer des gens plutôt connus en France. Le va-et-vient des questions-réponses rendent la compréhension assez facile.

Je vous conseille celle du 13 février où l'on montre une mère et sa fille, Annie Duperey et Sarah Giraudeau, les d
eux actrices et travaillant actuellement ensemble au théâtre_ Colombe à la Comédie des Champs-Elysées.

Ah! Si vous avez la patience d'aller jusqu'à la moitié de l'émission, vous aurez la chance d'entendre une française chantant dans un assez bon anglais (!!!).

Vous y entendrez aussi une citation de Victor Hugo (« La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste »), d'une chanson de Bobby la Pointe et des propos tout à fait intéressants.

Je vous conseille donc d'y revenir souvent pour faire la connaissance des personnages français de l'actualité.

Source : Thé ou café ?

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Texte pour AVANCÉS_ Langue, linguistique & néologismes_


Ce qui m'intéresse ici, ce n'est pas tellement l'expression, mais le raisonnement. C'est un argument de plus pour ces moments où je dis à un élève : « C'est correct, mais on ne l'utilise pas (ce mot ou expression), préférez plutôt ceci. »

Ça va pas le faire

Chaque génération apporte son lot de néologismes et d’expressions nouvelles. Beaucoup passent vite de mode. Une des dernières-nées, promise à un avenir incertain : « ça va le faire ».

Il y a environ trois ans est apparue en français une nouvelle expression, ça va le faire (pour « ça ira », « ça marchera »), ou ça ne va pas le faire, ça le fera pas, avec le sens contraire. Très utilisée, cette forme était cependant limitée à une classe d’âge, celle des jeunes, en particulier des étudiants. C’est-à-dire que les gens de ma génération l’entendaient, la comprenaient mais ne l’utilisaient pas. Et voici début octobre 2009 que, suivant à la télévision un entretien avec un homme politique (Jean- François Copé), je l’entends dire : « Ça ne va pas le faire. » Et, en réfléchissant, je me dis qu’il doit m’arriver, moi aussi, de l’employer. Volonté de faire « jeune » ou usage « normal » ? Je n’en sais rien, mais il est intéressant de voir comment la langue se renouvelle et comment elle se débarrasse parfois (mais pas toujours) tout aussi vite de ses innovations.


Flux et reflux des néologismes

Chaque génération apporte ainsi son lot de néologismes ou d’usages nouveaux. Souvenez-vous des diverses façons dont les générations successives ont exprimé leur contentement :
c’est bath, c’est chouette, c’est super, c’est extra, puis c’est giga, c’est géant, c’est trop, etc. Nous pourrions presque mettre des dates sur ces expressions, qui se déposent dans la langue comme des fossiles dans une couche géologique. Il y a un peu plus de trente ans, le pied s’abattait sur le français : c’est le pied !, prendre son pied… L’expression était ancienne, venant de la pratique des chefs de bandes de mettre au pied de leurs complices leur part de butin après un cambriolage par exemple : chacun prenait son pied, c’est-à-dire sa part. Puis le sens s’est élargi : prendre sa part de plaisir (sexuel), d’où c’est le pied, qui venait s’ajouter à la liste ci-dessus, c’est bath, c’est chouette, etc. Or mes étudiants, que j’interrogeais sur ce point, m’ont dit que c’est le pied « faisait vieillot ». En trente ans, donc, une expression jusque-là limitée à des usages très spécialisés (le milieu des cambrioleurs) est devenue à la mode, a été utilisée par tout le monde, puis s’est raréfiée pour, enfin, être considérée comme vieillotte. Faut-il en conclure que, dans la langue comme dans le vêtement, l’avenir de la mode est de se démoder ? Rien n’est moins sûr, comme nous allons le voir. /.../

Pour lire la suite: Le français dans le monde

Salut ! Et à la prochaine !

Katia